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Résidence secondaire en Italie : achat et fiscalité

7 septembre 2025

Envie d’une résidence secondaire en Italie ? Excellente idée ! Anticipez les frais d’acquisition, comme l’impôt de registre à 9 % et les honoraires du notaire, calculés sur la valeur cadastrale du bien. Chaque année, vous aurez deux taxes locales à régler : l’IMU (notre taxe foncière) et la TARI (taxe sur les ordures ménagères). Bonne nouvelle, la convention fiscale franco-italienne vous évite toute double imposition sur vos revenus locatifs. C’est parti pour le rêve italien !

Fermez les yeux et imaginez… l’odeur du café chaud sur votre terrasse en Toscane, le soleil qui dore les collines. Ce rêve d’acquérir un pied-à-terre en Italie, de nombreux Français le partagent. Mais entre l’envie et la signature, le chemin peut sembler complexe. Pas de panique ! Cet article est votre guide pratique pour transformer ce projet en une magnifique réalité. On va décortiquer ensemble, simplement et sans jargon, les démarches pour votre achat et la fiscalité. L’objectif : faire de votre future maison de vacances un pur bonheur, sans mauvaises surprises.

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Pourquoi l’Italie fait-elle tant rêver pour une résidence secondaire ?

Ah, l’Italie ! Bien plus qu’une simple destination de voyage, c’est une promesse de dolce vita. L’idée d’une maison en Italie germe souvent au retour d’un séjour, nourrie par les saveurs authentiques et l’accueil chaleureux des habitants. Des collines verdoyantes de la Toscane aux côtes ensoleillées de la Sicile, le pays offre une richesse culturelle qui parle au cœur. Avoir son propre refuge là-bas, c’est s’offrir un véritable ancrage dans cet art de vivre unique.

Ce n’est pas seulement un projet de retraite au soleil. Acquérir une propriété sur place, c’est aussi la possibilité de s’évader le temps d’un week-end ou de télétravailler avec une autre perspective. Votre maison devient alors plus qu’un simple bien immobilier ; c’est un coin de paradis personnel. Le rêve d’une escapade italienne est à portée de main, et il a le goût du bonheur simple.

Les étapes clés pour acquérir votre bien immobilier en Italie

Un pied-à-terre sous le soleil italien, ça vous parle ? Mais l’idée des démarches administratives vous freine un peu ? Respirez ! Le processus pour acheter votre résidence secondaire est bien plus un chemin balisé qu’un labyrinthe. Loin d’être un casse-tête, l’achat d’une propriété est une aventure accessible quand on est bien préparé. Laissez-nous vous guider à travers les grandes étapes pour concrétiser ce projet magnifique, en toute sérénité.

La recherche du bien et l’obtention du « codice fiscale »

Le rêve prend forme ! Avant de vous lancer tête baissée dans les visites, il est essentiel de bien cadrer votre projet. Quelle région vous fait vibrer ? La Toscane, les Pouilles ? Un appartement en ville ou une maison de campagne ? Pour vous faire une première idée des prix et du marché, des portails comme Idealista.it sont une vraie mine d’or. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un agent de confiance qui saura vous guider.

Juste avant, une démarche est absolument cruciale : l’obtention de votre Codice Fiscale. C’est votre numéro d’identification fiscal italien, le sésame indispensable pour toute démarche, de l’ouverture d’un compte bancaire à la signature de l’acte de vente. La demande se fait simplement et gratuitement auprès d’un consulat italien en France ou directement sur place, dans un bureau de l’Agenzia delle Entrate. C’est la première pierre de votre projet !

L’offre d’achat et le compromis de vente (« preliminare »)

Vous avez trouvé la maison de vos rêves ? Fantastico ! La première étape formelle est la proposta d’acquisto (l’offre d’achat). C’est votre proposition écrite qui, si elle est acceptée par le propriétaire, ouvre la voie à l’étape suivante, bien plus engageante : le compromis de vente (preliminare di compravendita). Il ne faut pas le prendre à la légère, c’est un véritable contrat qui lie les deux parties et fixe noir sur blanc toutes les conditions de la vente (prix, description du bien, date butoir pour la signature finale).

Pour sceller cet accord, vous versez un acompte appelé caparra confirmatoria. Ce dépôt de garantie prouve votre sérieux et sécurise la transaction. Si l’achat va à son terme, cette somme est bien sûr déduite du prix total. C’est la garantie que le propriétaire vous réserve le bien jusqu’à la signature de l’acte authentique chez le notaire.

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Le rôle du notaire (« notaio ») et l’acte de vente final (« rogito »)

En Italie, le notaire (notaio) est bien plus qu’un simple officiel, c’est votre principal allié pour sécuriser votre achat. Son rôle est central : il vérifie minutieusement tous les documents (cadastre, hypothèques, conformité) pour s’assurer que le bien est parfaitement en règle. Une fois son enquête terminée, il rédige l’acte de vente notarié (rogito notarile), le document qui scelle la transaction. C’est lors de cette signature que vous réglez le solde du prix, les frais de notaire et les divers droits d’enregistrement. Le rogito officialise le transfert de propriété… et vous voilà enfin propriétaire en Italie !

Comprendre la fiscalité de votre résidence secondaire en Italie

Ah, la fiscalité ! Le mot qui peut parfois faire froncer quelques sourcils quand on rêve de dolce vita. Mais respirez, on dédramatise tout de suite. Les impôts italiens pour une résidence secondaire ne sont pas un labyrinthe. Pour y voir clair, il suffit de distinguer deux moments clés : les taxes que vous payez une seule fois, à l’achat, et celles qui reviennent chaque année. Et pour l’acquisition, retenez une notion clé : la plupart des taxes sont calculées sur la valeur cadastrale (valore catastale), souvent bien inférieure au prix du marché. Un vrai plus pour votre budget !

Les impôts à l’achat : quels frais prévoir ?

Le calcul des taxes à l’achat dépend d’une question simple : achetez-vous à un particulier ou à un constructeur ? La réponse change tout !

  1. Si vous achetez à un particulier, la taxe principale est l’imposta di registro, nos fameux droits d’enregistrement. Leur taux est de 9 % pour une résidence secondaire, mais ils sont calculés sur la valeur cadastrale du bien, ce qui est souvent très avantageux.
  2. Si vous achetez à un constructeur (un bien neuf ou rénové), vous ne payez pas ces droits. À la place, c’est la TVA (IVA) qui s’applique sur le prix de vente, à un taux de 10 % (ou 22 % pour un bien classé « de luxe »).

À cela s’ajoutent deux taxes fixes : l’impôt hypothécaire et l’impôt cadastral, chacun s’élevant à 50 €. Ce tableau récapitule tout parfaitement.

Synthèse des taxes à l’acquisition d’un bien immobilier en Italie

Type de taxeTaux applicable (seconda casa)Base de calculSituation
Droits d’enregistrement (imposta di registro)9 %Valeur cadastraleAchat à un particulier
Impôt hypothécaire (imposta ipotecaria)50 € (forfait)Achat à un particulier
Impôt cadastral (imposta catastale)50 € (forfait)Achat à un particulier
TVA (IVA)10 % (ou 22 % pour le luxe)Prix de venteAchat à un constructeur (remplace les 3 autres taxes)

Les taxes annuelles : IMU et TARI, ce qu’il faut savoir

Une fois propriétaire, deux impôts locaux rythmeront votre vie italienne : l’IMU et la TARI. Maîtriser ces deux acronymes est essentiel pour bien gérer son budget.

La première, c’est l’IMU (Imposta Municipale Unica). C’est l’équivalent de notre taxe foncière. Son calcul se base sur la valeur cadastrale de la propriété. La bonne nouvelle ? Si votre bien en Italie devient votre résidence principale (prima casa), vous êtes totalement exonéré de l’IMU (sauf pour les biens de luxe). Pour une résidence secondaire, le montant dépendra de la commune et de la valeur du bien, allant de quelques centaines à plus d’un millier d’euros par an.

La seconde taxe à connaître est la TARI (Tassa sui Rifiuti), la taxe sur les ordures ménagères. Celle-ci concerne tout le monde. Son coût est calculé logiquement, selon la superficie de votre logement et le nombre de personnes composant votre foyer. Pour vous donner une fourchette, prévoyez entre 200 € et 500 € par an pour un appartement ou une petite maison.

Déclaration en France : comment éviter la double imposition ?

La question des impôts vous inquiète ? Pas de panique ! La convention franco-italienne est votre meilleure alliée pour éviter la double imposition. Si vous louez votre bien, vos revenus locatifs sont soumis à l’impôt italien à la source, l’IRPEF. Vous n’aurez donc rien de plus à payer en France sur ces sommes.

Vous devez tout de même déclarer ces revenus en France. Cela sert uniquement à calculer votre taux d’imposition global, mais grâce à un crédit d’impôt équivalent à l’impôt français, vous ne paierez pas deux fois. C’est un mécanisme astucieux qui protège la rentabilité de votre investissement. Enfin, n’oubliez pas : si votre patrimoine immobilier global dépasse le seuil de l’IFI, la valeur de votre bien italien doit y être intégrée.

Le financement de votre projet immobilier italien

C’est le nerf de la guerre : le financement de votre rêve italien. Si l’idée de demander un crédit immobilier (mutuo) localement semble naturelle, c’est souvent un parcours du combattant pour un non-résident. Les banques italiennes sont assez frileuses.

La solution la plus simple reste souvent de solliciter un prêt en France. Vous pouvez vous tourner vers un courtier spécialisé ou, si vous êtes déjà propriétaire, mettre en garantie un bien français. C’est une voie bien plus directe pour concrétiser votre acquisition. Quel que soit votre choix, prévoyez un apport personnel solide, généralement au moins 20 % du prix d’achat. C’est une condition quasi indispensable pour rassurer les prêteurs.

Nos régions coup de cœur où il fait bon investir

L’Italie regorge de trésors, et chaque région a son âme. Pour vous aider à choisir, voici nos destinations fétiches, que vous pouvez d’ailleurs explorer à travers nos itinéraires de rêve en Italie.

  • La Toscane : L’incontournable, avec ses collines de cyprès et ses villes d’art. C’est le choix parfait pour une résidence secondaire qui allie culture, gastronomie et paysages de carte postale.
  • Les Pouilles : Le talon de la botte séduit par ses trulli blancs, ses criques aux eaux cristallines et son authenticité. Un bien de caractère y est encore accessible, avec des prix attractifs.
  • La Sicile : Intense et solaire, l’île est un concentré d’histoire et de beauté brute. Une destination de choix pour un projet immobilier qui a du tempérament.

Et pour les plus audacieux, n’oubliez pas d’explorer le concept des maisons à 1 euro, une initiative fascinante pour redonner vie à de charmants villages !

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Alors, prêt pour la dolce vita ?

L’achat d’une maison en Italie est bien plus qu’une simple transaction. Oui, il faut un peu de préparation, notamment pour comprendre la fiscalité locale et les quelques démarches administratives. Mais ne vous laissez pas intimider ! C’est un projet magnifique et tout à fait réalisable. S’offrir un morceau de rêve sous le soleil est à votre portée, et l’aventure ne fait que commencer. Bientôt, vous pourriez savourer votre tout premier aperitivo sur votre propre terrasse, un verre de Spritz à la main. Alors, on saute le pas ?

Questions fréquentes sur l’achat d’une résidence secondaire en Italie

FAQ Immobilier Italie

Quels sont les impôts et taxes principaux pour une résidence secondaire en Italie (IMU, TARI) ?

Pour votre résidence secondaire, attendez-vous à deux taxes annuelles principales. L’IMU est l’équivalent de la taxe foncière, basée sur la valeur cadastrale du bien. La TARI est la taxe sur les ordures ménagères, dont le montant dépend de la surface et du nombre d’occupants. Ce sont les deux piliers de la fiscalité locale à anticiper dans votre budget.

Quelles sont les étapes clés pour acheter un bien immobilier en Italie en tant que citoyen français ?

Le processus est simple et bien défini. D’abord, obtenez votre Codice Fiscale (numéro fiscal italien). Ensuite, faites une offre d’achat (proposta). Si elle est acceptée, vous signez un compromis de vente (compromesso) très engageant. L’étape finale est la signature de l’acte de vente (rogito) chez le notaire, qui vous rend officiellement propriétaire.

À combien s’élèvent les frais d’acquisition en Italie (frais de notaire, commission d’agence, impôts) ?

En général, prévoyez un budget d’environ 10 à 15 % du prix d’achat pour couvrir tous les frais. Ce montant inclut les droits d’enregistrement (ou la TVA), les honoraires du notaire, les taxes fixes et la commission de l’agent immobilier (généralement entre 3 et 5 %). Anticiper cette enveloppe est essentiel pour un projet sans surprise.

Comment déclarer sa résidence secondaire italienne en France pour éviter la double imposition ?

Grâce à la convention fiscale franco-italienne, vous ne serez pas imposé deux fois. Les revenus locatifs, déjà taxés en Italie, doivent être déclarés en France mais bénéficient d’un crédit d’impôt qui annule l’impôt français. Pensez également à déclarer la valeur du bien pour l’IFI si votre patrimoine immobilier global dépasse le seuil requis.

Un non-résident peut-il obtenir un crédit immobilier en Italie et sous quelles conditions ?

Oui, c’est possible, mais souvent compliqué. Les banques italiennes sont prudentes avec les non-résidents et exigent un apport personnel conséquent (parfois jusqu’à 50 %) ainsi que des preuves de revenus stables et solides. La solution la plus simple est souvent de chercher un financement auprès d’une banque en France, en utilisant éventuellement un bien français comme garantie.